L'État québécois, malgré les promesses de François Legault aux élections de 2012, de 2014 et de 2018, est plus gros que jamais.
Au micro de Luc Ferrandez, l'analyste Philippe Léger commente la situation.
«La Coalition avenir Québec, le gouvernement Legault, lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a fait face à la réalité du pouvoir. C'est facile dans l'opposition de dire: On va couper 5 000 postes de fonctionnaires, ça va réduire nos dépenses, mais nos services ne seront pas ébranlés.»
L'analyste relativise néanmoins la situation.
«Je ne pense pas que la Coalition avenir Québec, le gouvernement Legault, savait qu'il y aurait une augmentation démographique aussi forte dans les dernières années. Peut-être qu'il savait qu'il y avait un vieillissement démographique, mais ces deux facteurs font en sorte que tu as besoin de monde pour donner des services en immigration. Tu as besoin de monde pour donner des services en santé, en éducation. Donc, ça prend du monde. Donc, il faut engager du monde.»
On écoute Philippe Léger...