Des résidences du rappeur américain Sean Combs, connu sous le nom de «P. Diddy», ont été perquisitionnées, lundi, par des agents fédéraux aux États-Unis.
La vedette du hip-hop étant au centre de poursuites pour viol et agressions sexuelles.
Écoutez Henri Arnaud en direct d'Hollywood,au micro de Luc Ferrandez, aborder les charges et la complexité du dossier de P. Diddy.
«Est-ce qu’elles sont justifiées de nos jours? Probablement que ça remonte à très longtemps. En fin de compte, on parle encore une fois des années 80-90, d’une période où la drogue, l’alcool et certainement le sexe facile étaient relativement à disposition de ces riches artistes, producteurs, etc. Alors après, est-ce que c’est justifié? C’est vraiment une discussion qui circule depuis depuis longtemps maintenant, parce qu’on a ici, par exemple, l’une de ses ex qui est restée avec lui pendant plus de dix ans, qui l’a accusé quatre ans après leur séparation de violence sexuelle et même de viol. Tout ça, ça a été réglé en dehors des tribunaux. Il a certainement payé beaucoup d’argent pour qu’elle supprime sa plainte. Et une fois que la nouvelle de cet arrangement entre eux a été connue, c’est là où énormément d’autres personnes ont commencé à parler. Donc c’est là où c’est toujours délicat parce que ces gens parlent. Est-ce qu’ils parlent parce qu’ils sont encore affectés longtemps après? Est-ce qu’ils parlent parce qu’ils veulent eux aussi recevoir un gros chèque? »