Le procès criminel de l'ancien président américain Donald Trump est entré lundi dans le vif du sujet alors que la Poursuite s'est adressée aux jurés pour leur dire que l'accusé avait orchestré un plan criminel pour corrompre l'élection présidentielle de 2016.
La défense a de son côté prétendu que l'ancien président n'avait commis aucun crime.
L'homme de 77 ans fait face à 34 accusations criminelles en lien avec le versement d'argent à une actrice porno Stormy Daniels via de fausses factures qui visaient à dissimuler les paiements pour ne pas nuire à sa campagne électorale de 2016.
À son arrivée au tribunal, Donald Trump a répété qu'il n'aurait jamais dû être accusé, parlant d'une triste journée pour l'Amérique.
Écoutez le correspondant Richard Châteauvert aborder avec Paul Arcand le témoignage de l'ancien éditeur du National Enquirer, David J. Pecker, sur ses pratiques journalistiques et son rôle dans la campagne de 2016, alors qu'il aurait acheté des histoires négatives sur Trump pour les étouffer tout en publiant des histoires négatives sur ses adversaires politiques.
Il affirme aussi que Donald Trump pourrait être contre-interrogé sur d'autres affaires s'il devait témoigner...
«La poursuite aura droit d'interroger M. Trump sur le fait qu'il a été reconnu responsable d'une fraude de 355 millions de dollars pour avoir exagéré la valeur des actifs de la Trump Organization. Il pourra être interrogé sur la diffamation dont il a été reconnu responsable à l'endroit de la journaliste E. Jean Carroll, qui affirmait avoir été agressée sexuellement par Monsieur Trump. Monsieur Trump pourrait également être interrogé sur la dissolution de la fondation Trump qu'il a utilisée à son propre bénéfice. Donc on peut déjà conclure que Monsieur Trump ne témoignera pas dans sa défense au procès.»