Devrait-on fermer les écoles lorsque la température des classes dépasse les 25 degrés Celsius?
C'est la question que pose l'animatrice Nathalie Normandeau à Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal.
Des enseignants se plaignent de la chaleur suffocante - et des conséquences sur l'apprentissage des élèves - dans certaines classes.
Des profs ont dû eux-mêmes acheter des ventilateurs ou user de moyens peu conventionnels, comme distribuer des Mr. Freeze.
«Si les Mr. Freeze étaient une solution pour une journée par année, ça pourrait être sympathique. Malheureusement, ce qu'on vit depuis plusieurs années, c'est de multiples canicules au cours d'une année scolaire. [...] On voit des canicules en mai et juin, puis on en a souvent en septembre. Donc, c'est un grand nombre de journées dans l'année où les profs travaillent dans des conditions difficiles. Nos élèves aussi apprennent dans des conditions qui ne sont vraiment pas propices.»