Le taux de décrochage scolaire a bondi durant la pandémie. Selon les plus récents chiffres publiés par l’Institut de la statistique du Québec, ce dernier a atteint 16,3% en 2021-2022, comparativement à 13,8% l’année précédente.
Peut-on envisager, à moyen terme, venir à bout du décrochage chez nos jeunes?
«La réponse, c'est non. Cependant, c'est sûr qu'on ne peut pas, comme société, lancer la serviette parce que le décrochage scolaire a des coûts importants, qui sont individuels et sociaux. D'ailleurs, il y a un professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Frédéric Laurin, qui a estimé à 14 milliards de dollars les coûts sociaux liés au décrochage. Parce que le décrochage scolaire conduit à toutes sortes de situations, dont la pauvreté, le fait d'être ostracisé, la dépendance... Enfin, ça crée toutes sortes de problèmes.»