À la commission Normandeau-Ferrandez, mercredi, les deux chroniqueurs discutent avec l'animateur Paul Arcand de la perte de popularité de la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
La saga des terrasses de la rue Peel a certainement un effet, tout comme la gestion des chantiers, la propreté et l'itinérance.
Ils évoquent aussi les défis financiers de la Ville, notamment la renégociation des taxes foncières des tours du centre-ville et l'augmentation des coûts en habitation sociale.
Les candidats potentiels pour les prochaines élections municipales sont également soulevés durant ce segment.
«Il s'est passé quelque chose cette semaine. La mairesse a perdu son capital de sympathie [...]. Il y a des événements parfois qui viennent créer une fracture entre des électeurs et leurs élus. Et je pense que la saga des terrasses fait partie de celle-là.»
Quant à Luc Ferrandez, il est d'avis que Valérie Plante fait face à beaucoup d'adversité ces temps-ci, mais son poste de mairesse n'est pas menacé, faute de candidature d'envergure.
«Je ne pense pas qu'il y a quelqu'un va se présenter contre Valérie Plante à la prochaine élection. Il y avait seulement Sophie Brochu qui avait la notoriété nécessaire pour accoter la mairesse. Les autres étaient jugés inconnus au bataillon. Si quelqu'un voulait s'emparer de la mairie dans deux ans, il faudrait qu'il soit là tout de suite. Il faudrait qu'il fasse campagne, déjà. Il faudrait qu'il propose des solutions. [...] Les défis de la Ville sont gigantesques et les revenus ne sont pas là.»