À l’approche du 1er juillet, on apprend que le prix des loyers augmente plus vite que l’inflation.
Cédric Dussault, porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) vient commenter la situation au micro de Luc Ferrandez.
«Tout ce qui est mis de l'avant par la ministre de L'habitation du Québec et par beaucoup d'autres acteurs du milieu de l'habitation pour s'attaquer à la situation catastrophique du logement, c'est d'augmenter l'offre. D'augmenter l'offre sur le marché locatif privé. Et ça, on le voit avec les données qu'on a, ça ne fonctionne pas.»
«Selon les données de l'IRIS (Institut de recherche et d'informations socioéconomiques), de 2001 à 2021, le nombre d'unités de logements qui a été construit a été égal ou supérieur au nombre à la croissance du nombre de ménages. Et pourtant, les coûts se sont envolés.
«Malgré ça, on a eu une hausse très, très importante des loyers pendant cette période. Donc, de simplement vouloir régler la question du logement par une augmentation de l'offre globale de logement, c'est vraiment une mauvaise solution. Grosso modo, c'est ce qu'on fait depuis une trentaine d'années. On s'en remet de plus en plus au marché privé pour répondre aux besoins en matière de logement, avec les résultats catastrophiques qu'on connaît actuellement.»
En complément, Joël Arseneau, le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en habitation, vient présenter les solutions de son parti sur le sujet.
Pense-t-il que la CAQ a posé les gestes qu'il fallait?
«Absolument pas et je pense que c'est important de le dire. Alors que se profile encore une autre crise importante et de nombreuses tragédies à l'occasion du 1ᵉʳ juillet. Les mesures qui ont été adoptées, dont certaines dans le projet de loi 31, sont négatives par rapport aux locataires. Je pense à la cession de bail, ça ne règle pas le problème, évidemment, de la crise du logement. Et c'est la raison pour laquelle on dit que ce dossier-là, ce chantier-là, il doit se poursuivre. Puis, on propose un certain nombre de solutions pour aller plus loin que ce que le gouvernement a bien voulu faire.»
Le PQ en a mis huit sur papier.
On écoute les grandes lignes...