Lors de sa chronique politique à l’émission Puisqu’il faut se lever, vendredi, Christine St-Pierre traite des vives réactions à propos de l’intention du gouvernement du Québec de diminuer les demandes de réunifications familiales.
«Cela a créé une commotion chez les avocats qui s’occupent évidemment des demandes en immigration. J'ai parlé à Paule Robitaille, qui est une ancienne collègue de l'Assemblée nationale et une ancienne collègue journaliste. Elle est spécialisée en droit de l'immigration, et elle m’a dit que c'était une immense frustration pour des centaines de Québécois. La réunification sert à faire venir un conjoint, un enfant ou un parent […] Québec dit qu’il y a trop de demandes, soit 40 000. Le gouvernement Legault veut réduire ça à 13 000 demandes. Premier arrivé, premier servi […] Les avocats affirment que c’est inhumain.»
Ainsi, 13 000 demandes de parrainage pourront être traitées au cours des deux prochaines années, soit environ deux fois moins que la moyenne annuelle de 2022 et 2023.
Précisons que les gouvernements fédéral et provincial peinent à analyser les dossiers dans des délais raisonnables. Le Devoir souligne dans un article paru jeudi que la moyenne est de 34 mois pour faire venir un époux au Québec, comparativement à 10 mois dans le reste du Canada.
Autres sujets abordés
- La Commission spéciale sur les impacts des écrans et réseaux sociaux commence ses travaux. Le rapport devra être déposé au plus tard le 30 mai. C’est un délai très court, selon Christine St-Pierre.
- À la veille de la fête du Canada, la chroniqueuse décortique un sondage Léger-Presse canadienne sur l’attachement au bilinguisme.