Une Montréalaise devra verser 200 000 $ à un homme qu'elle avait faussement accusé de viol, a rapporté le quotidien La Presse mercredi.
Invitée par Louis-Philippe Guy et Valérie Lebeuf, Justine Chénier rappelle que les fausses accusations ne représentent qu'une part infime de l'ensemble des dénonciations.
«Les violences sexuelles, c'est vraiment une réelle problématique. Et l'histoire qui a été rapportée dans La Presse, c'est vraiment une goutte d'eau parmi un océan d'histoires. C'est vraiment un cas parmi des milliers d'autres cas. Donc, c'est vraiment important de ne pas aller perpétrer des mythes et préjugés liés aux violences à caractère sexuel parce qu'on a vu une situation qui est quand même assez particulière. »
Citant les chiffres du regroupement des CALACS, les fausses accusations représentent moins de 2 % du total des accusations, selon madame Chénier.
Cofondatrice de Québec contre les violences sexuelles et candidate au doctorat en sociologie à l'UQAM, Mélanie Lemay affirme avoir subi de la violence sexuelle.
Sa plainte contre le présumé agresseur ne fut toutefois pas retenue par la cour, qui estimait ne pas avoir assez de preuve pour mener une accusation.
«Je pense que si vraiment il y avait davantage de mécanismes aussi pour accompagner les victimes à travers le processus, ça ferait en sorte aussi que ce genre de situation là ne serait pas aussi mis en avant », pense-t-elle.