Les deux points de presse du président américain Joe Biden, jeudi, lors du sommet de l'OTAN ont été scrutés à la loupe.
On parlait d'un exercice crucial pour le candidat démocrate à la présidence, dont les facultés cognitives sont remises en doute par ses collègues et ses adversaires et on savait que la moindre erreur serait soulevée.
Il en a fait quelques-unes, entre autres, en confondant le président de l'Ukraine avec le président Russe et sa vice-président Kamala Harris avec son adversaire politique Donald Trump.
L'aminatrice Élisabeth Crête fait le point sur la situation avec Sonia Dridi, correspondante à Washington, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump.
Pour commencer, quelle note sur 10 donne-t-elle à Joe Biden pour sa performance?
«Je pense que je donnerais six sur dix. Il passe de justesse. Honnêtement, les avis sont extrêmement partagés et pour être tout à fait franche, j'ai l'impression que ceux qui pensaient déjà qu'il devrait abandonner sa candidature, ils n'ont pas vraiment changé d'avis [...] Et ceux qui pensent qu'il devrait continuer parce qu'ils ne voient pas d'alternative, ils disent qu'il a fait une conférence de presse avec des connaissances très solides sur les affaires étrangères, notamment.»
Elle note que Joe Biden est très qualité dans les affaires internationales.
«Mais on a quand même vu toujours un Joe Biden qui est de plus en plus faible. Et c'est pour ça que, oui, ça passe, mais ce n'était pas non plus extraordinaire. Le but était de rassurer vraiment les démocrates et les donateurs. Et de ce que j'entends, certains donateurs disent bon, c'est rassurant, d'autres ont toujours envie qu'il parte et qu'il se désiste.»