Le premier ministre François Legault a soulevé la discussion en soulignant, dans la foulée de la tentative d'assassinat de Donald Trump, que le Québec était à l'abri de ce type de violence.
Effectivement, les membres du Parti québécois n'ont pas tardé à réagir, en lui rappelant que l'ancienne première ministre du Québec, Pauline Marois, avait elle aussi été la cible de coups de feu.
Alors que la situation remet en lumière la question de la sécurité des élus, Jean-Pierre Charbonneau, ancien président de l’Assemblée nationale qui a été victime d'un attentat au quotidien Le Devoir, et Marcel Savard, directeur général adjoint de la SQ à la retraite, brossent le portrait de la situation à l'émission Le midi.
«Il faut vraiment être un peu déconnecté pour s'imaginer qu'on est sur une autre planète. On est sur la même planète que les autres. La violence existe chez nous. Des attentats, il y en a ici quelques-uns qui ont marqué l'histoire. Bon, Polytechnique, c'est un autre type d'attentats. Des tueries, il y en a eu quelques-unes. Le Québec vit dans le monde d'aujourd'hui avec les problématiques d'aujourd'hui. Et puis effectivement, l'attentat contre Pauline Marois, c'était un attentat politique, terroriste.»
Il donne aussi quelques détails sur les mesures de sécurité prises et renforcées depuis les dernières années pour assurer la sécurité des élus.