Dans la foulée de la fin de la Copa América et de l'Euro, Jérémie Rainville poursuit la conversation sur le sujet avec Jeremy Filosa et Wandrille Lefèvre.
Jeremy Filosa, qui a été voir deux matchs du Canada aux États-Unis, résume quelques-unes des scènes qu'il a vues à l'occasion.
«Il faut comprendre que ça fait déplacer des masses de gens qu'on n'a pas l'habitude de voir dans une ville pour un seul événement. Donc, ça prend une sécurité spéciale pour s'occuper de tout ça. Lors du deuxième match auquel j'ai assisté du côté du New Jersey, je quittais le stade en compagnie de notre collègue Meeker Guerrier et on a vu des spectateurs se faire sortir du stade, excusez l'expression, cul par-dessus tête du stade et ensanglantés. Parce que les gens avaient trop bu, parce qu'ils ne voulaient pas quitter le stade. Et on a dû prendre des mesures extrêmes pour les sortir de là. C'est pas des choses qu'on n'a l'habitude de voir.»
Et comment éviter des débordements comme ceux vus à l'entrée du stade en finale et, aussi, à la fin du match entre le Colombie et l'Uruguay?
«Donc, tu as des Colombiens et tu as des Argentins qui s'assoient les uns à côté des autres. Et la dernière fois, c'était des Uruguayens qui étaient assis à côté d'autres pays d'Amérique du Sud. Il va falloir que les Américains, les Canadiens et les Mexicains, au moment d'accueillir la Coupe du monde, progressent là-dessus.
«Il faut créer des sections réservées à des supporters d'un côté et d'autres sections réservées à des supporters de l'autre. (...) Clairement, il faut trancher et segmenter des parties des stades qui sont réservés à des supporters et d'autres à d'autres.»
On les écoute...