Le militant écologiste canadien et fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, a été arrêté par la police du Groenland lundi en raison d'un mandat d'arrêt international émis par le Japon.
Watson s'apprêtait à intercepter un navire baleinier japonais.
Au micro d'Élisabeth Crête, Robert Michaud, directeur scientifique, discute de la trajectoire de Watson, de l'évolution de Greenpeace et de Sea Shepherd ainsi que des pratiques de chasse à la baleine actuelles dans divers pays, y compris la chasse commerciale du Japon et la chasse de subsistance des Inuits au Canada.
«À fin des années 70, Watson a créé son propre mouvement, Sea Shepherd, qu'il vient de quitter récemment, un peu dans le même contexte qu'il avait quitté Greenpeace. Sea Shepherd a suivi l'évolution de Greenpeace. Sea Shepherd est plus généralisé. Ils se sont ramollis un peu et ont pris des tactiques un peu moins extrêmes. Et Monsieur Watson, le capitaine Watson, lui, persiste et signe dans cette avenue-là. Alors dans le spectre du militantisme, on pourrait dire que le capitaine Watson est peut-être un peu à un extrême.»
Il souligne également les controverses entourant la chasse aux mammifères marins, y compris les phoques dans le golfe Saint-Laurent.
On l'écoute...