À l’approche des Jeux de Paris de 2024, les grands moyens ont été déployés pour rendre la Seine propice à la baignade pour les épreuves nautiques; la baignade était interdite dans le fleuve depuis 1923.
Quelques jours avant le début de la compétition, après le déboursement de 1,4 milliard d’euros, la Seine est finalement conforme aux normes sanitaires.
Sarah Dorner, spécialiste en assainissement des eaux et professeure titulaire au département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal, explique les travaux qui ont été faits à Paris.
«Lorsqu'il pleut, il y a les eaux pluviales mélangées avec les eaux usées qui se rendent dans le fleuve. Alors, ils ont creusé un tunnel pour récupérer les eaux durant les événements de pluies et les traiter un peu plus tard. Une autre source, ce sont les stations d'épuration. Donc ils ont ajouté des procédés de désinfection en amont des secteurs qui seront utilisés, puis ils ont trouvé les mauvais branchements [qui renvoyaient les eaux usées dans la Seine].»