Il n'est pas rare de voir des animaux de compagnie comme les chats et les chiens se faire abandonner après la date du 1er juillet, date «officieuse» du déménagement au Québec. Mais ils ne sont pas les seuls...
Près d'un mois après le déménagement, les refuges d'animaux débordent, dont ceux... des lapins. Il y a même un organisme nommé Adoption lapins sans abris (ALSA).
Écoutez la fondatrice du refuge, Nancy Lachance, aborder le sujet, mardi, à l'émission Le midi.
Et quelles sont les principales raisons pour lesquelles on abandonne un lapin?
«Il y a plusieurs raisons: allergies, déménagement, je n'en veux plus, les enfants ne s'en occupent plus, ça fait rien, je ne suis pas capable de tisser des liens...»
Le refuge, qui existe depuis 17 ans, accueille toujours 125 lapins, peu importe les adoptions et les abandons.
«Depuis la pandémie, les gens se sont beaucoup tournés vers les lapins. Il y a eu des éleveurs de fonds de cour qui se sont mis à reproduire les lapins. Les gens se tournaient vers les lapins, il n'y avait plus de chats, plus de chiens. Ces lapins, ça vit dix, douze ans... Ils ne savent plus où aller. Il y a eu vraiment un début de débordement avec la pandémie.»