Le clivage social et les fausses nouvelles créent davantage de réactions négatives à l'égard des personnes de la communauté LGBTQ+, rapporte Le Devoir, jeudi matin.
L'animatrice Élisabeth Crête en discute avec Laurent Brault, directeur général de la Fondation Émergence.
Son organisme lutte contre l'homophobie et la transphobie, et offre aussi des formations sur la diversité sexuelle, que ce soit dans des entreprises, dans des organismes qui en font la demande, au privé et au public. Et depuis quelques mois, il semble y avoir une montée des commentaires homophobes et transphobes.
«Il y a des gens qui ont des questions, c'est tant mieux. On souhaite qu'il y ait des gens réfractaires dans les formations. C'est tout à fait correct. On est là pour ça. On n'offre pas des formations pour des gens qui connaissent tout sur les réalités LGBTQ+ et qui sont 100 % ouverts à ces enjeux-là.
«On offre les formations, justement, parce qu'il y a des personnes qui souhaitent en apprendre davantage ou que l'employeur souhaite que ces personnes-là soient plus à jour sur ces réalités-là. Mais en effet, il y a quand même des propos qui sont plutôt nouveaux qu'on avait moins dans les années précédentes. Des propos qui nous accusent en fait de propager une idéologie, de faire partie du wokisme alors que nous, on est vraiment un organisme de défense des droits.»
Pour sa part, Simon Gamache, directeur général de Fierté Montréal, exprime ses inquiétudes concernant la transphobie et l'importance de l'éducation et de la curiosité pour combattre la désinformation.
Il invite le public à participer au festival Fierté Montréal, qui vise à célébrer et à sensibiliser aux réalités des communautés LGBT+.
On les écoute...