Qualifiés de déficients et de dangereux, de nouveaux standards de soins, imposés aux médecins de la Côte-Nord, sont à l'origine d'une lettre publiée par une dizaine d'omnipraticiens de cette région.
Déjà en situation de pénurie de main-d'oeuvre, ils déplorent entre autres des réductions massives de services à l'urgence.
Écoutez à ce propos la Dre Stéphanie Thibault, cheffe du département d’urgence de Baie-Comeau au micro de Louis Lacroix.
«Dès que nous dépassons 100%, nous avons une plateforme de transfert pour que les patients soient soignés à l'extérieur de la région. Juste pour vous dire, sur la Côte-Nord, un transfert, ça veut dire un avion-ambulance, au minimum quatre à 5 h d'ambulance pour quitter la région et avoir des soins ailleurs. Ça ne s'organise pas en une seconde. Déjà depuis le mois de mai, on roule à maximum 100% de notre capacité et il y a eu plusieurs journées où nous sommes montés quand même à 150% avec un personnel juste pour 100%.»