La mobilité de la main-d'oeuvre semble toujours être le principal point d'achoppement dans les négociations entre le gouvernement et les 80 000 infirmières et inhalothérapeutes de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) qui en sont à leur 500e jour sans convention collective.
Écoutez Nathalie Staké Doucet, ex-présidente de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers et professeure à l'Université de Montréal, réagir.
L'experte souligne que la mobilité existe déjà et que si le gouvernement veut l'élargir, il faudrait en échange établir un encadrement clair pour éviter les abus et préserver la qualité des soins.
Elle critique la réforme du gouvernement qui impose la mobilité sans écouter les professionnelles de santé.