Soirée d'intronisation, mercredi, pour la Ligue de hockey junior Martimes Québec qui honore quelques-uns de ses anciens joueurs et dirigeants les plus méritoires.
Écoutez Patrice Bergeron, qui a passé toute sa carrière dans la LNH avec les Bruins de Boston, au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
Celui qui a été membre du Titan d'Acadie-Bathurst et Équipe Canada junior dans sa jeunesse exprime sa gratitude et son humilité face à cet honneur.
«Je ne le crois pas. J'ai de la misère à le croire. C'est une belle surprise et puis, je suis reconnaissant. Je ne me suis jamais arrêté à ces choses-là. On dirait que je ne me voyais jamais dans un groupe comme celui-ci, puis d'en faire partie. Quand Monsieur le commissaire m'a appelé, j'étais effectivement surpris.»
Source: Patrice Bergeron et Mario Langlois/Cogeco Média
Avec maintenant plus d'un an de recul, qu'est-ce qui lui manque le plus du hockey professionnel?
«Je pense que ce que je me rappelle le plus, c'est la camaraderie. C'est le côté des fous rires qu'on avait en auto, les niaiseries qu'on se disait et qu'on faisait dans la chambre. C'est ces choses-là. Ça fait un petit peu plus qu'un an que je suis à la retraite. C'est ce qui me manque le plus, si on veut, avec le hockey, c'est les amis, c'est les liens, les amitiés que tu crées et puis que le hockey m'a tellement donnés.»
Quand il a enlacé tous ses coéquipiers à son dernier match, sa décision de retraite était-elle prise?
«À ce moment-là, ça faisait mal, mais il y avait... sans dire 99 %, il y avait un très gros pourcentage que pour moi, c'était la fin. Je voulais quand même y réfléchir, mais reste que dans ma tête, c'était pas mal clair. C'était comme un au revoir à mes boys.»
Et à quel moment l'idée de la retraite lui a effleuré l'esprit?
«Deux étés avant. Ça a été la seule saison où j'ai signé pour un an que j'étais incertain.»
Et de quoi est-il le plus fier?
«Je suis fier de la façon dont j'ai été capable de gérer les choses, de gérer, un petit peu, si on veut, la célébrité. J'ai toujours voulu essayer de montrer un bon exemple pour les jeunes. D'être un bon modèle pour les jeunes qui veulent jouer.»
A-t-il songé venir terminer sa carrière à Montréal en raison de son lien avec Kent Hughes?
«Non. Ça ne m'est pas passé par l'esprit. Il y a un sentiment de loyauté - des deux côtés - avec les Bruins de Boston.»
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