Est-ce que l'on a tendance à discriminer quelqu'un sur la base de la qualité de sa langue?
Biz se penche sur la question dans sa chronique au micro de Philippe Cantin.
«Se moquer des fautes de quelqu'un, c'est très utile pour le discréditer sans recevoir ses arguments. On pense qu'on a gagné le débat, mais on n'a rien débattu sur le plan des idées, seulement sur la forme», dit-il.
«Ça masque souvent une impuissance intellectuelle à débattre sur le plan des idées et un mépris de classe des universitaires envers les personnes peu scolarisées.»
Biz mentionne que près de la moitié des adultes au Québec ont du mal à comprendre un texte complexe, qualifiant ce problème d'analphabétisme fonctionnel et de question de santé publique nécessitant empathie plutôt que mépris.
Il appelle à un civisme envers ceux qui font des erreurs linguistiques, plutôt que de les exclure du débat.