La compagnie Meta, qui détient Instagram et Facebook, tire des revenus publicitaires des commerces qui vendent des substances illicites, dévoile un reportage de Nicholas De Rosa sur Radio-Canada.
Écoutez Laurence Grondin-Robillard, professeure associée et doctorante à l’École des médias de l’UQAM, expliquer comment ces publicités peuvent passer entre les mailles du filet du processus de révision des publicités de Meta.
«Le problème c'est la révision automatisée qui va être faite par Meta des publicités. Donc, la révision automatisée par intelligence artificielle, au lieu que ce soit de la modération humaine par exemple, va regarder le contenu visuel pour s'assurer que ça respecte les règles de Facebook en général ou Instagram. Ensuite, il y a le ciblage pour vérifier que l'audience ciblée est approprié en fonction du contenu de l'annonce [...] Donc, c'est sûr que si on commence à jouer avec le texte, le contenu visuel et que tout se tient bien, on va passer outre la révision automatisée et on est correct.»