Le gouvernement du Québec lance son Plan nature 2030, avec un investissement de près d'un milliard de dollars pour protéger la nature et la biodiversité.
La moitié de la somme concerne la conservation de la nature et une autre bonne partie vise à améliorer son accès.
De nombreux parcs, comme celui du Bic, le mont Orford, le mont Saint-Bruno, le parc Plaisance ou encore celui des îles de Boucherville, vont en bénéficier.
Bonne ou mauvaise idée du ministre de l'Environnement, Benoît Charette?
«Je dis toujours du mal du ministre et je ne me suis pas gêné d'ailleurs, mais il y a un domaine dans lequel il fait bien, c'est la préservation du territoire [...] Un milliard, c'est un investissement, c'est pas une dépense d'exploitation. Ça veut dire qu'un investissement, c'est sur la durée de l'équipement que tu construis. D'habitude, on calcule pour une route 40 ans. Tu fais une route, tu dis elle va être là pendant 40 ans. Un grand parc, c'est pas 40 ans, c'est 100 ans et plus. Si tu calcules, mettons sur 100 ans ce que ça coûte, c'est 1 $ par jour, par année, par Québécois pour agrandir les parcs qui sont utilisés au quotidien.»