Dossier de l'école primaire Bedford à Montréal: la directrice générale du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) a eu de la difficulté, mardi, à justifier son inaction et ses déclarations faites dans le passé. Pendant ce temps, les enseignants pointés du doigts continuent de travailler...
Lors d'une entrevue accordée à l'animateur Patrick Lagacé, Isabelle Gélinas a tergiversé à quelques reprises quand elle a dû s'expliquer concernant ses affirmations faites avant la publication du rapport d’enquête sur la situation à cette école du quartier Côte-des-Neiges.
Dans le document, on y décrit de l’intimidation, de la violence psychologique et même physique envers les élèves et le personnel de la part d’un groupe d’enseignants d’origine maghrébine, qui faisaient en quelque sorte leur loi dans l’école.
Écoutez notre chroniqueur Jonathan Trudeau qui se penche sur la saga qui implique l'école Bedford, à l'émission de Patrick Lagacé, mercredi matin.
«Dure journée pour Madame Gélinas, hier. J'ai écouté diverses entrevues, dont celle avec toi. J'ai aussi entendu les propos de la députée libérale Marwah Rizqy... Cette histoire est loin d'être terminée. Il ne faut pas oublier que trois autres écoles font l'objet d'une enquête. Cela dit, les 11 enseignants du clan dominant sont encore en poste. [...] C'est fascinant. Je trouve ça inacceptable. Ils auraient dû être suspendus sans solde dès le départ.»
Soulignons que Marwah Rizqy a réagi aux commentaires d'Isabelle Gélinas quant aux événements survenus à l'école Bedford. Elle a notamment dit que la directrice générale du CSSDM était au courant, malgré ce qu'elle veut bien laisser croire...