Dans une lettre très critique publiée dans La Presse, l'ancien PDG de la Société de transport de Montréal (STM) Luc Tremblay dénonce l'attitude des politiciens qui privilégient les annonces de nouveaux projets au détriment de l'entretien des infrastructures existantes.
Il souligne le sous-financement du transport collectif et certaines décisions politiques qui ont été prises pour des raisons de visibilité, impactant négativement la gestion et la maintenance des infrastructures de la STM.
Écoutez Luc Tremblay au micro de Patrick Lagacé, jeudi.
«La STM n'est pas différente des écoles, des hôpitaux et de tout ce qui a été construit dans les années 1960 au Québec. Il y a un grand retard dans l'entretien de ces infrastructures, puis elles ont manqué d'amour depuis très longtemps parce que tout le monde a passé par-dessus. C'est pas tellement glamour d'aller expliquer qu'on va devoir faire des rénovations. C'est toujours plus agréable d'aller annoncer de nouveaux développements, de nouvelles lignes, de nouveaux tronçons de métro...»