Les enseignants devraient-ils avoir un ordre professionnel pour encadrer la pratique de la profession? C'est la proposition de plusieurs observateurs pour s'assurer de la qualité de l'enseignement dans l'ensemble du Québec.
Écoutez Élisabeth Crête discuter, dimanche, de cette idée qui survient dans la foulée des évènements de l'école Bedford, où onze enseignants ont formé un clan dominant à l'intérieur de l'école primaire pour y instaurer leur religion et l'enseignement selon leur culture, tout en faisant parfois preuve de négligence envers les élèves.
«Est-ce que la solution passe vraiment autour des ordres professionnels? L'Ordre professionnel, c'est sûr, serait là pour assurer la qualité, que tous ceux qui pratiquent en ont les compétences. Certains disent que les dérapages devraient aussi être observés par le directeur d'école, par le Centre de services scolaires et par le ministère de l'Éducation. Par contre, plusieurs travailleurs de la santé ont un ordre professionnel et ça semble fonctionner plutôt bien. Mais d'autres craignaient que ça dédouane les autres paliers de la responsabilité de s'assurer que la qualité est là.»