La candidate démocrate Kamala Harris a prononcé mardi soir à Washington l'un de ses derniers grands discours avant l'élection présidentielle américaine du 5 novembre.
Installée à l'endroit même où le républicain Donald Trump avait poussé ses partisans les plus extrémistes à prendre d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021, la Californienne de 60 ans a dit savoir que la grande majorité des Américains avait beaucoup plus de choses en commun que de choses qui les divisent.
Écoutez l'analyse de Charles-Philippe David, fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis, au micro de Patrick Lagacé.
«Je pense que la stratégie de Kamala Harris depuis quelques semaines est de rappeler la menace que représente Donald Trump s'il était reconduit à la Maison-Blanche. La stratégie de Kamala Harris et du camp démocrate est de dénoncer Donald Trump comme quelqu'un qui, selon ses dires lundi soir d'ailleurs, est un tyran. [...] C'est pour souligner le caractère autoritaire, la nature dangereuse que représenterait une nouvelle présidence Trump. Alors la question qui tue: est-ce que ça va fonctionner?»