Un autre cas de dérapage a eu lieu à la DPJ, cette fois-ci en Estrie, où des triplés de deux ans ont failli être séparés dans différentes familles d’accueil sous de faux motifs utilisés par des intervenants du centre.
Écoutez Catherine (nom fictif), responsable d'une famille d'accueil, et Nancy Audet, journaliste, conférencière, auteure et ex-enfant de la DPJ, faire le point sur cette histoire choquante rapportée par la journaliste Gabrielle Duchaine dans La Presse.
Les enfants, retirés temporairement d'une famille syrienne, ont été accueillis par Catherine. Peu de temps après, elle a découvert que la DPJ envisageait de séparer les triplés pour les faire adopter individuellement.
«Je ne pouvais même pas imaginer que ces enfants-là soient séparés...»
Elle a donc alerté la journaliste et autrice Nancy Audet.
Avec l'aide d'une avocate recommandée par Audet, les triplés ont pu rester ensemble et finalement retourner chez leur mère biologique qui s'était reprise en main.
Nancy Audet déplore le manque d'imputabilité et critique la DPJ pour avoir présenté de faux arguments devant le tribunal. Elle appelle à une révision des dossiers de la DPJ au Québec.
«Aujourd'hui, ces personnes-là, elles font leur travail comme si de rien n'était. Il n'y a eu aucune sanction sanction à la DPJ de l'Estrie [...] Comment ça, on peut briser des vies? Puis ce qui me hante, depuis cette histoire-là, c'est de savoir à combien de bébés c'est arrivé? Je n'ai pas le choix de me poser la question. Combien de fois?»