Les intervenants en petite enfance affiliés à la CSQ pourrait être en grève dès la semaine prochaine, ce qui laisserait en plan des milliers de parents qui devront se trouver des alternatives pour garder leurs petits.
Pour en discuter, l'animateur Philippe Cantin reçoit deux intervenantes.
Elizabeth Hayder, une auditrice et maman qui s'inquiète de cette grève sur son quotidien et Anne-Marie Bellerose, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec.
«J'ai beaucoup d'angoisse à savoir comment envisager ça. Comment ça va se passer pour moi, mes enfants, mon emploi? Est-ce que j'aurai des répercussions? Au travail, on peut ne pas rentrer une journée, mais après ça, ça fait deux ou trois jours... Il y a aussi le fait qu'ils vont fermer pour une grève d'une demi-journée. Ils vont fermer peut-être une journée au complet pour aller faire la grève, mais on n'a même pas des dates pour pouvoir aviser nos employeurs. C'est vraiment une situation très inquiétante.»
Si elle craint des répercussions financières, la maman comprend les revendications des travailleuses qu'Anne-Marie Bellerose vient exposer.
Et où en sont les négociations?
«Pour notre secteur DRSE et des CPE, les mouvements sont un peu différents puisque ce sont deux tables distinctes, mais après plus d'une dizaine de rencontres, on a réglé les clauses plus normatives et on est rendus à l'étape de parler du monétaire. Mais malheureusement, on a eu l'offre du gouvernement au printemps dernier. Et depuis ce temps. Rien d'autre. Pas d'offre supplémentaire et on tarde à avancer. Donc ce qu'on veut, c'est accélérer le rythme et avoir une autre offre plus intéressante et bonifiée.»