En Australie, le premier ministre Anthony Albanese propose d'interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans, une mesure qui suscite le débat. Ce serait alors le rôle des plateformes de s'assurer que les utilisateurs ont bel et bien l'âge requis pour accéder aux réseaux sociaux.
Écoutez la spécialiste en santé publique, Dre Mélissa Généreux, exprimer des réserves sur cette interdiction, tout en soulignant que les réseaux sociaux ne sont pas uniquement négatifs, alors que certains jeunes y trouvent un sentiment d'appartenance.
Elle est toutefois d'avis que la société a amené les jeunes à entretenir une relation de dépendance envers les écrans. Elle suggère plutôt que les réseaux sociaux soient évalués éthiquement. Pour y parvenir, il faudrait établir des normes à respecter pour les plateformes et en restreindre l'accès aux jeunes si elles ne les respectent pas.
«Pourquoi on ne s'attaque pas vraiment à la racine du problème? La plupart des réseaux, actuellement, ne sont pas éthiquement conçus. Et ces techniques qui ciblent les faiblesses [...] au niveau du cerveau des jeunes, c'est malsain. Et c'est là qu'on devrait vraiment mettre de l'énergie.»