Au lendemain des élections, l'un des premiers gestes posés par le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a été de téléphoner au premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Quand il sera assermenté, le 20 janvier, le républicain pourrait-il faire en sorte qu'Israël cesse ses opérations militaires à Gaza et au Liban?
Écoutez Thomas Juneau, spécialiste du Moyen-Orient et professeur à l'Université d’Ottawa, faire le point.
«On dit que Mr Trump est très pro-Israël. Il l'est et il le sera. Et les gens qui sont autour de lui, le prochain secrétaire d'État et le prochain secrétaire à la Défense, vont être pro-Israël. Il n'y a pas vraiment de débat sérieux à ce niveau-là. Mais concrètement, qu'est-ce que ça veut dire? Il y a des scénarios où Trump pourrait effectivement mettre de la pression pour que les opérations militaires à Gaza et au Liban se terminent assez rapidement. En 24 heures? Non, mais assez rapidement...»
L'expert ajoute cependant que si cette guerre prend fin, ce sera à l'avantage d'Israël et non des Palestiniens.