Huit patients, qui vivent avec un trouble obsessionnel compulsif (TOC) sévère, vont participer à une thérapie de groupe intensive qui va se dérouler à l’Institut Allan Memorial, révélait un article de La Presse samedi. Mais en quoi consiste ce terme souvent employé à la légère?
Écoutez Catherine Ouellet-Courtois, psychologue à la clinique des troubles de l’humeur et de l’anxiété du CUSM, discuter de ce trouble qui toucherait entre 80 000 et 170 000 personnes au Québec, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«Dès que l’on constate que ça prend beaucoup de place pour nous, qu'on a de la misère à se concentrer, à être présent quand on est avec nos proches parce qu'on est en train de ruminer par rapport à notre inquiétude, que ça prend beaucoup de temps dans notre journée parce qu'on fait des rituels, des compulsions, etc., c'est vraiment, c'est un drapeau rouge. Là, tu sais qu'il faut aller chercher de l'aide. On ne veut pas que les comportements et les pensées deviennent vraiment encrés et que ça prenne beaucoup de place pour la personne.»