Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, critique Québec solidaire non seulement pour sa gestion de l'affaire Haroun Bouazzi, mais pour l'ensemble de son oeuvre des dernières années.
«Il y a un ras-le-bol qu'on sent à l'Assemblée nationale et dans la population. Le sujet, ce n'est pas Haroun Bouazzi, c'est le wokisme. C'est cette manière de procéder. Déformer les propos des autres pour signaler sa vertu. Traiter les autres de racistes, de phobes; les insulter pour les intimider et ainsi mieux imposer toutes sortes de concepts fumeux et idéologiques. Et la victimisation, qui est aussi un outil largement utilisé par ce mouvement. Et on arrive à un point dans notre société où ce wokisme, cette technique d'intimidation, de victimisation et de déformation des propos des autres, il n'y a plus personne qui veut endurer ça.»
Rappelons que le député solidaire Haroun Bouazzi s'est timidement excusé mardi à la suite de ses propos incendiaires concernant le racisme à l'Assemblée nationale.
Écoutez aussi le commentaire du chroniqueur politique Jonathan Trudeau.
Autres sujets abordés
- Le chef péquiste son scepticisme quant à l'utilité de Santé Québec et la possibilité que cela permette au gouvernement de se décharger de responsabilités;
- Il réaffirme l'engagement du Parti québécois à tenir un référendum sur la souveraineté du Québec, indépendamment de la popularité actuelle de l'idée dans les sondages.