Il était environ 18 h, mercredi, quand on a appris que la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, convoquait la presse, jeudi matin. Départ à venir? Pas du tout.
Elle a, au contraire, annoncé qu'elle allait se représenter pour un deuxième mandat l'an prochain.
Écoutez Catherine Fournier, mairesse de Longueuil, au micro de Philippe Cantin.
Pourquoi ne pas plutôt confirmer son retour par communiqué?
«C'était voulu. Quand on parle d'un avenir politique, pour moi, de choisir de se représenter et de choisir de s'engager, ça rentre aussi tout à fait dans l'avenir politique. Mais je me doutais que la rumeur du départ pourrait être persistante, justement, parce qu'on prend un peu pour acquis dans l'atmosphère dans laquelle on est, puis, dans le contexte. Et j'avais envie un peu d'apporter un contre discours à ça. C'était effectivement une façon de capter l'attention vers un appel à l'engagement politique. C'est ce que j'ai tenu à faire aujourd'hui, à tendre la main aux gens de tous les horizons, celles et ceux qui veulent faire la différence positivement en politique parce que ça en prend.»
Et pourquoi Catherine Fournier veut continuer dans la même voie?
«Je pense que la politique et particulièrement la politique municipale, est un moyen de transformer la société, de transformer sa communauté, de pouvoir avoir un effet positif même sur la la vie de nos concitoyens, de nos concitoyens. Et il n'y a pas beaucoup de fonctions ou de rôles qui permettent, je pense, de faire cette différence-là.
«Maintenant, oui, je le dis, c'est exigeant, je ne ferai pas semblant que c'est toujours tout rose. Je pense qu'on se remet en doute. En même temps, j'imagine que tout le monde se remet un peu en doute dans son rôle ou dans sa fonction. Puis on a tendance justement à pointer beaucoup les côtés négatifs de l'engagement politique.»