Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a présenté mardi le projet de loi 83, qui vise à favoriser l’exercice de la médecine au sein du réseau public de la santé et des services sociaux.
En raison de ce projet de loi, les médecins nouvellement diplômés devront pratiquer cinq ans au public avant de faire le saut au privé.
Pourquoi ce projet de loi est-il nécessaire?
Écoutez Christian Dubé, ministre québécois de la Santé, suivi de Mathilde Lavoie, présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec, qui parle de la démarche du gouvernement Legault.
«La très grande majorité des médecins respectent leur contrat social, souligne M. Dubé. Mais, je pense que les gens comprennent aussi que ceux qui ne le font pas coûtent très cher au système [...] Il va y avoir une pénalité. Mais là, le point le plus important, c'est l'obligation de pratiquer au Québec.»
Du côté de la Fédération médicale étudiante du Québec, on n'est pas du même avis.
«Il y a quand même beaucoup de contraintes qui font en sorte que certains médecins se tournent vers le privé pour avoir une pratique qui leur ressemble. Nous, on souhaite que les contraintes soient justement diminuées et que les médecins puissent pratiquer au Québec et desservir la population comme ils peuvent et qu'après cinq ans, ils restent également au public.»