La directrice générale à la sécurité au ministère de la Sécurité publique, Isabelle Mailloux, explique les causes des problèmes liés aux bracelets antirapprochement, installés aux criminels pour protéger les victimes de violences conjugales.
Ces ratés ont d'abord été révélés par la chroniqueuse Bénédicte Lebel au micro de Patrick Lagacé, jeudi matin.
«C'était plutôt du ressort d'un fournisseur de services cellulaires qui faisait qu'effectivement, par moment, on pouvait perdre la communication, la transmission des informations en temps réel. Ce qui veut dire que la géolocalisation continuait d'être enregistrée par notre plateforme de surveillance. Malheureusement, on n'avait pas cette information-là en temps réel, comme c'est le cas habituellement dans notre fonctionnement.»
Au Québec, 385 bracelets sont en fonction. Entre 10% et 25% ont connu des problèmes de communication par intermittence.
Des protocoles ont été établis pour protéger les femmes victimes de violence conjugale et elles ont rapidement été informées, assure Isabelle Mailloux.