Le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, est intervenu dans le conflit à Postes Canada en demandant au Conseil canadien des relations industrielles de déterminer si un accord peut être trouvé avant la fin du week-end, faute de quoi un retour au travail sera ordonné pour le début de la semaine prochaine.
Est-ce que ce dénouement à ce conflit qui perdure depuis près d'un mois est un signe d'échec pour le Syndicat des travailleurs et des travailleuses des Postes?
Écoutez la réponse de Yannick Scott, porte-parole francophone du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, au micro de Philippe Cantin.
«On voit la période des fêtes approcher de plus en plus et on ne voyait peut-être pas la signature d'une entente comme quelque chose qui arriverait dans un avenir très rapproché. Donc oui, il y a des membres de contents, mais il y en a aussi d'excessivement mécontent vu les efforts et des sacrifices qu'ils ont fait pendant ces quatre semaines.»
Écoutez également au cours de cet extrait l'animateur Philippe Cantin s'entretenir avec le professeur d'innovation à HEC Montréal, Jean-François Ouellet, au sujet des changements que devra faire Postes Canada à son modèle d'affaires.
«Quand on regarde un peu ailleurs dans le monde et qu'on arrête de se regarder le nombril, on voit que les postes se sont métamorphosés de manière importante […] Peut-être qu'on peut se demander si c'est encore nécessaire d'avoir quelqu'un qui passe chez soi tous les jours. Aux Pays-Bas, c'est rendu trois fois par semaine et il n'y a personne qui s'en plaint.»