Les pratiques des agents d'intervention du Centre jeunesse de Laval font la manchette lundi dans un reportage de Radio-Canada où des adolescentes sous la garde de la DPJ témoignent des mesures de contention extrêmes dont elles ont été victimes.
Certaines ont été blessées, d'autres ont été mises en isolement pendant des heures pour avoir jouer de la musique trop forte.
Est-ce des mesures de contention acceptables ou des sévices? C'est la question posée par Patrick Lagacé lundi à la directrice nationale de la protection de la jeunesse.
Écoutez la réponse de Lesley Hill, qui est également sous-ministre adjointe au ministère de la Santé et des Services sociaux, en poste depuis quelques semaines.
«Je ne peux pas appeler ça des sévismes avant de voir plus clair. Ce qui est pas normal, c'est que des enfants me racontent que, parce que leur radio est trop forte, ils se font emmenés dans une salle d'isolement. Ça, c'est ce qu'on appelerait au moins des pratiques non conformes et à redresser.»
Rappelons que Lesley Hill a mandaté la semaine dernière une accompagnatrice au CISSS de Laval afin d'améliorer les pratiques dans son centre jeunesse.