Après huit mois de négociations infructueuses, les 13 000 éducatrices des Centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont tenu une première journée de grève jeudi dernier.
La convention collective des travailleuses en CPE est échue depuis le 1er avril 2023. Ces dernières ont une série de demandes envers le gouvernement, dont une hausse de la rémunération pour attirer de la main-d'œuvre, de meilleurs ratios enfants/éducatrice ainsi qu'un meilleur soutien pour enfants à besoins particuliers.
Écoutez à ce sujet la sociologue spécialiste des programmes à l'Institut Vanier de la famille, Sophie Mathieu, au micro d'Élisabeth Crête et Luc Ferrandez.
«C'est bien gentil de dire: ''Elles font donc un beau travail, on va faire une belle campagne de sensibilisation dans les médias'', mais il faut commencer par améliorer les conditions de travail. Il faut commencer par le salaire. Il faut offrir de la formation continue. Il faut qu'on cesse de parler des éducatrices comme étant des gardiennes. Il faut qu'il y ait cette prise de conscience collective.»