La Ville de Montréal s’apprête à serrer la vis aux locations à court terme, mais la multinationale américaine Airbnb sonne l’alarme.
Le conseil municipal doit voter ce soir un règlement limitant à trois mois par an, du 10 juin au 10 septembre, la possibilité de louer une résidence principale sur des plateformes comme Airbnb.
L’entreprise, qui a son siège social en Californie, dénonce une mesure qu'elle dit «mal conçue», et qui privera Montréal, avance-t-elle, de 400 000 visiteurs et de retombées économiques de 400 millions de dollars.
De son côté, la Ville affirme que ces restrictions sont essentielles pour lutter contre l’offre illégale qui aggrave la crise du logement.
Écoutez Alia Hassan-Cournol, responsable du développement économique au Conseil exécutif, précise que des mesures sont prévues pour accueillir les touristes.