Le ministre Bernard Drainville a déposé jeudi son projet de loi 94 pour la modernisation de la Loi sur l’instruction publique.
Ce projet de loi est présenté dans la foulée du rapport déposé en novembre dernier qui faisait état de manquements à la Loi sur la laïcité de l'État à l’école Bedford - qui relève d’une enquête de notre collègue de Cogeco Nouvelles Valérie Lebeuf - et dans 17 écoles de la province.
Le projet de loi fait réagir en raison des nouvelles règles telles que l'obligation d'avoir le visage découvert et l'interdiction du port de signes religieux pour les élèves et le personnel scolaire.
En outre, tous les enseignants seraient soumis à une évaluation par leur direction d’école chaque année.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), réagir au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Est-ce qu'il y avait une nécessité d'agir dans certains milieux problématiques? La réponse est oui. Assurément. Ce qui s'est passé à l'école Bedford était inacceptable. Maintenant, le moyen que le ministre utilise, à notre avis, ce n'est pas le bon.»