Selon une enquête de l’Institut de la statistique du Québec sur la satisfaction au travail du personnel scolaire, près d’un enseignant sur cinq songe à quitter son emploi.
Réalisée auprès de près de 10 000 membres du personnel scolaire entre octobre 2023 et février 2024, cette étude révèle des inquiétudes croissantes concernant la rétention des enseignants, notamment ceux ayant entre 6 et 20 ans d’expérience.
Que manque-t-il à nos enseignants pour qu'ils soient heureux?
Écoutez Simon Viviers, professeur au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail, discuter de cette question à La commission, mardi.
«Il y a toute la question de la charge émotive qui vient avec ce genre de travail. Oui, il faut se lever. Mais il faut non seulement se lever pour aller travailler, mais se présenter devant des petits êtres humains dont on a la responsabilité, gérer leurs émotions, gérer nos propres émotions. C'est un travail qui est très prenant émotivement parlant.»
