Dire que l’entraîneur Martin St-Louis a entrepris le camp préparatoire des Canadiens la pédale au plancher relève de l’évidence.
Plusieurs joueurs ont souffert, jeudi, lors des tests d’endurance effectués sur la patinoire.
L’entraîneur du Tricolore a déclaré qu’il s’était inspiré de ce qu’il avait vécu, comme joueur, quand il jouait à Tampa Bay sous les ordres de John Tortorella.
L’analyste Stéphane Waite a commenté ce qu’il a vu au micro de l’animateur Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
« Ça a des bons et des mauvais côtés. J’ai regardé beaucoup de séquences d’aujourd’hui et ma première impression, ça a été : Wow! Il commence raide. Ce qui est bon, c’est qu’il veut inculquer tout de suite le ton pour la saison et son autorité : Cette année, on va travailler fort. Il ne va pas avoir de passe-droit, ça va être ci, ça va être ça. Ça, je n’haïs pas ce côté-là.
« Le côté qui est dangereux, c’est un peu les méthodes «old school». On voyait ça souvent dans mes débuts dans la Ligue nationale avec un gars comme Brian Sutter. Le problème avec ça, c’est que ça peut être très dangereux pour les blessures. Demain, il va y avoir beaucoup de gars qui vont être très raides.
« Depuis une dizaine d’années, je n’ai jamais vu un camp d’entraînement commencer de même. Tous les entraîneurs y vont mollo pour commencer le camp. Étapes par étapes. Petit à petit, on monte l’intensité. Ça a été prouvé que de commencer à la dure, comme aujourd’hui, c’est très dangereux pour les élongations, et surtout, les blessures à l’aine. »