C’est l’automne : les feuilles commencent à tomber et le nombre de joueurs au camp préparatoire des Canadiens a été revu à la baisse.
Au micro de l’animateur Mario Langlois aux amateurs de sports, Danièle Sauvageau image la situation comme étant le ménage de l’automne.
« Soixante-quatorze joueurs, moi, ça me fait penser à ton ménage d’automne. Tu sors tout ce que tu as dans ton garage, pour les gars, ou peut-être dans ton garde-robe, pour les femmes (rires) et là, tu te dis que tu vas faire le tri.
« Qu’est-ce qu’on veut garder? Qu’est-ce qu’on veut peut-être échanger? Qu’est-ce qu’on veut développer? Qu’est-ce qu’on veut garder à plus long terme? Pour moi, c’était ça, le camp de 74 joueurs, mais maintenant, c’est qui va faire partie de notre équipe? C’est vraiment ce qui commence dès demain. »
Comme l'a fait remarquer l’animateur, il n’y a pas de place à l’attaque pour les jeunes en tenant compte d’une foule de facteurs : le plafond salarial, les contrats existants et les joueurs dont les noms figurent sur la liste des blessés. On parle de l’équivalent de cinq trios…
Si Jonathan Drouin devait connaître un camp ordinaire, pourrait-il vivre la même situation qu’un Paul Byron et voir son nom soumis au ballottage pour donner de la place aux jeunes?
« Tout est possible dans son cas. On parle de sa confiance en lui, mais moi, je pense que c’est sa place qu’il recherche. Il y a 24 joueurs d’avant, 8 droitiers, 7 gauchers… J’ai l’impression que Martin St-Louis veut vraiment développer des duos et ensuite ajouter (un joueur). On parle de Caufield et Suzuki. Est-ce que c’est Anderson qui va jouer là? Si j’étais Jonathan, je me dirais : « Elle est où ma place? » Et quand tu n’a pas de place au sein d’une équipe, au sein d’un groupe de travail, là, tu commences effectivement à te poser des questions.
« C’est quelle place que l’on peut lui réserver par rapport au ménage qu’on est en train de faire, à l’identification qu’on vient de faire? Byron et Drouin, ce sont des points d’interrogation quant à savoir s’ils ont encore une place au sein de cette équipe que l’on veut bâtir pour demain. »
On écoute Danièle Sauvageau…