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LNH: «Les francophones partent avec une ou deux prises» selon Zachary Bolduc
À la suite de son retranchement de la formation d’Équipe Canada junior, Zachary Bolduc a déclaré que «les Québécois francophones partent avec une ou deux prises» en arrivant au camp de sélection.
Ses propos ne sont pas passés inaperçus et ont fait les manchettes.
Lors de la chronique sportive d’Alain Crête à l'émission Puisqu’il faut se lever, l’animateur Paul Arcand accueille Stéphane Leroux, chroniqueur au 98.5 et journaliste de hockey junior à RDS, ainsi que Mikael Lalancette, journaliste qui couvre les activités des Remparts de Québec pour Le Soleil.
Les deux journalistes sont d’avis que le joueur de centre de 19 ans n’a pas impressionné au camp de sélection. Voilà la véritable raison de son retranchement, selon eux.
«C’est sûr qu’il est amer de ça, déçu. Il est un joueur offensif et marqueur de buts. On ne lui a pas donné du temps de jeu en avantage numérique. On ne lui a pas donné d’opportunité offensivement. [...] Le point est de se demander s’il a raison de dire que les joueurs québécois arrivent dans ces événements en faisant un peu plus que les autres. [...] Il est irrité parce qu’il n’a pas connu un camp de sélection.»
«Zachary Bolduc n’a pas été bon. C’est ça l’histoire. Je ne dis pas que personne n’a eu de préjugé défavorable. Dans le cas qui nous préoccupe, Zachary Bolduc ne s’autoévalue pas très bien. Au premier match, les opportunités étaient pas mal des deux côtés. Après cette partie, je suis allé souper avec un collègue du Journal de Québec, un caméraman et un dépisteur de la LNH que je ne nommerai pas, parce que je ne veux pas l’impliquer. La première chose qu'il a dite, est que Lambos, qui est un vétéran de l'an passé, a été retranché alors qu'il pensait avoir sa place. Il a été remplacé par vous savez qui? Tyson Hinds, un défenseur francophone de la LHJMQ. Ça, personne n'en parle. La deuxième chose qu’il a dite au souper est que Zachary Bolduc a été “soft”, ce qui veut dire qu’il n’a pas été courageux dans les coins de patinoire. [...] Il a été en compétition avec quelques autres joueurs et ceux-ci ont été meilleurs que lui.»
Selon Stéphane Leroux, il faut faire attention de ne pas relier le retranchement du joueur au fait francophone, parce que plusieurs espoirs faisant partie de cette équipe ont déjà joué des matchs dans le circuit Bettman, ce qui ne fut pas le cas avec le Québécois.