Au lendemain de l’honneur fait par les Canadiens de Montréal à l’endroit de P. K. Subban, l’animateur Mario Langlois revient sur le legs laissé par l’ancien défenseur des Canadiens.
Et il le fait en compagnie de Maxim Lapierre, de La Poche Bleue.
Premier constat : pour les jeunes d'aujourd'hui dans la vingtaine et la trentaine, Subban et Carey Price - qui est venu participer à la soirée – sont leurs idoles, comme l’ont été Jean Béliveau ou Guy Lafleur pour les générations précédentes.
«Avec raison. Ces gars-là, la façon dont ils ont joué avec le Canadien de Montréal, la façon dont ils ont agi dans la société, qu’ils ont respecté leurs partisans… Je ne m’attendais à rien d’autre hier que la réaction qu’on a eue.»
Louant la qualité du discours de Subban, Lapierre note en rétrospective que l’électrisant défenseur était peut-être en avance sur l’époque actuelle.
«P. K. Subban, c’est un gars qui est arrivé avec une façon de faire, une façon de voir les choses qui était peut-être… Il est arrivé un peu trop d’avance pour la Ligue nationale de hockey qui est un milieu très conservateur. Ça a dérangé des gens.»
«La réalité, c’est que des joueurs qui ont fait lever les partisans… Qui ont fait que le partisan était satisfait d’avoir payé son billet en revenant à la maison, le soir, après le match, il n’y en a pas beaucoup... P. K. Subban faisait partie des joueurs qui rendaient les partisans heureux. Oui, c’était Carey Price et P. K. Subban qui amenaient de l’énergie dans le building. »
On écoute Maxim Lapierre…