L’importance de l’ancienneté en éducation doit-elle être revue pour éviter que les plus jeunes enseignants travaillent encore et toujours dans les classes les plus difficiles? Le gouvernement Legault s'est adressé aux syndicats de l'enseignement à ce sujet.
Le journaliste de La Presse, Francis Vaille aborde dans un article les conventions collectives et l’ancienneté.
Il indique que dans le cahier de propositions patronales déposé le 27 mars, le gouvernement du Québec veut modifier les modalités entourant l’application de l’ancienneté afin de favoriser la rétention des enseignants en début de carrière.
Il veut également limiter les mouvements de personnel enseignant d’une année à l’autre et en cours d’année.
Bref, le gouvernement souhaite que l’ancienneté cesse d’être une sorte de droit sacro-saint.
Selon Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), l’ancienneté n’équivaut pas nécessairement à une tâche plus difficile pour les jeunes professeurs.
«L’ancienneté protège les gens contre l’arbitraire. La clé n’est pas de parler de l’ancienneté mais bien de ce qui se passe dans les classes.»