La réforme en éducation de Bernard Drainville suscite colère et indignation.
Le ministre doit-il reculer?
Écoutez Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez en débattre au micro de Paul Arcand, lundi.
«Les syndicats ont beau jeu de dire: "Nous autres, on a d’énormes problèmes de recrutement, on a d’énormes problèmes de rétention, on a d’énormes problèmes d'abandon et toi tu arrives avec un institut d'excellence et une patente à gosses administrative pour mieux contrôler les directeurs de centres scolaires". Évidemment qu'il (Drainville) pogne un mur.»
«C'est une réforme qui est vouée à l'échec parce que c'est une réforme qui est trop centralisatrice, qui vise à rapatrier tous les pouvoirs auprès du ministre. C'est une approche contre-productive qui s'inscrit à contre-courant de tout ce qu'on plaide en matière de gouvernance.»