Depuis la mort du jeune homme de 17 ans, tué mardi par un policier à Nanterre, de nombreuses émeutes ont eu lieu dans plusieurs villes de la France. La grand-mère de l’adolescent a d’ailleurs fait appel au calme. Celui-ci s’est finalement amorcé cette nuit après cinq nuits consécutives de tensions majeures.
Selon un bilan rendu public lundi matin par le ministère de l’Intérieur et rapporté par l’Agence France-Presse, 157 personnes ont été interpellées ces dernières heures.
Le ministère fait également état de trois blessés parmi les forces de l’ordre. Il a aussi recensé 352 incendies sur la voie publique auxquels s’ajoutent 297 incendies de véhicules.
Les autorités restent sur le qui-vive comme l'explique Maxence Lambrecq, journaliste et chef adjoint du service politique de France Inter.
À l’émission de Louis Lacroix, lundi matin, écoutez-le traiter des plus récents développements concernant ces violentes protestations en France.
«La pire émeute aura été celle de jeudi à vendredi avec 1300 interpellations policières. [...] La tendance est à la désescalade. Mais à l'Élysée, on ne tire pas de conclusions. On reste à un très haut niveau d'engagement sur le terrain. Beaucoup de gendarmes seront mobilisés encore ce soir.»