Une étude de faisabilité a été commandée par le nouveau patron d’Hydro-Québec Michael Sabia pour vérifier s’il est possible de relancer la centrale nucléaire Gentilly-2.
C’est ce qu’on apprend dans le Journal de Montréal.
Est-il réaliste de relancer cette centrale en cours de démantèlement? Si oui, à quel prix?
À l’émission de Louis Lacroix, jeudi, écoutez Normand Mousseau, professeur de physique à l’Université de Montréal et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier à Polytechnique Montréal.
«En principe, rien ne devait se passer avant 2050. Il n’y avait pas de plan pour démanteler la centrale. On a retiré les carburants fossiles, mais on n’a pas trop touché à la centrale. Évidemment, l’enjeu devrait être la remise à niveau.»
Le directeur scientifique souligne que le nucléaire est considéré comme une énergie à faible impact en carbone, qui cause les gaz à effet de serre.
Il ajoute que les décès associés à l'énergie nucléaire sont beaucoup moins élevés que ceux liés à l'exploitation du charbon et des autres ressources fossiles.