Quelles sont les mesures de prévention quant aux intoxications au GHB, communément appelé la drogue du viol?
Écoutez la chroniqueuse au Devoir et au 98.5, Violette Cantin, qui s’est penchée sur le sujet en discuter avec l'animateur Louis Lacroix.
Selon ses recherches, il est très difficile d’avoir accès aux données officielles d’intoxications.
«J’ai contacté environ une dizaine d'institutions du milieu de la santé. Je n'ai jamais réussi à savoir combien de tests de dépistage ont été réalisés dans la dernière année. Je demande à l'Institut national de la santé publique. On me renvoie au ministère de la Santé qui me renvoie à l'Institut national de la santé publique. Notamment parce que les tests, à ce stade-ci, ne sont pas offerts partout.»
Elle ajoute que le déploiement de trousses dans toutes les urgences du Québec est en cours et que ces tests permettront de porter plainte à la police.
«C'est certain qu'en ce moment, elle n'est pas proposée d'entrée de jeu non plus. Lorsqu'une personne se présente aux urgences, on ne va pas spontanément lui offrir un test de dépistage de GHB, même si elle a l'air intoxiquée avec cette drogue.»
Écoutez la suite des explications…